Photographie panoramique sépia de centaines de soldats en uniformes à un camp d’entraînement, avec le commandant à l’avant devant des rangées de tentes militaires en toile de fond.

À propos

Unama’ki espi-kina’matno’kuom etek Mi’kma’ki, wla na no’kamanaq aq maqamikewminu mena’q iknmuetuk. Wla maqamikew anquna’toq wla ta’n teluisik “Ankuo’mkewey Wantaqoti aq Witaptultimkewey” ta’n Mi’kmaq aq Wulustukewaq (Maliseet) mimajuinu'k amkwesewey ewi'kmi'tip wla ta'n qame'kewaq aklasie'wk pekisitu'tip 1726-ek. Ankuo'mkewe'l kisna teplu'taqn mu eteknupn iknmuetasik maqamikew aq wla ta'n apoqnmask mimajuaqn nasik mikwaptasikɨp Mi'kmawewey aq Wulustukewey wisunkewey aq kisa'tu'tɨpn ptlutaqn wjɨt wela'matultimkewey.

L’Université du Cap-Breton est située en Mi’kma’ki, le territoire ancestral non cédé du peuple mi’kmaw. Ce territoire est couvert par les « traités de paix et d’amitié » que les Mi’kmaqs et les Wolastoqiyiks (Malécites) ont d’abord conclus avec la Couronne britannique en 1726. Les traités n’abordaient pas la question de la cession des terres et des ressources; en réalité, ces traités reconnaissaient les titres des Mi’kmaqs et des Wolastoqiyiks (Malécites) et établissaient les règles de ce qui allait devenir une relation soutenue entre nations.

L’Institut Beaton constitue les archives de l’Université du Cap-Breton et des archives du patrimoine culturel avec le mandat de conserver l’histoire sociale, économique, politique et culturelle de Unama’ki, c’est-à-dire l’île du Cap-Breton. Les archives étayent à peu près tous les autres aspects de la culture et du patrimoine. Les archives appuient le travail des éducateurs, des étudiants, des historiens, des journalistes, des cinéastes, des urbanistes, des éditeurs, des archéologues, des ingénieurs, des généalogistes, ainsi que les démarches de la collectivité du patrimoine bâti, des employés de musée, des immigrants et des artistes. L’Institut Beaton assure l’intendance de plus de 3 000 fonds et collections, de 300 000 photographies, de 7 000 documents audio-visuels, ainsi que de milliers de cartes géographiques, de journaux et de publications locales rares dont les éditions sont épuisées.

Remerciements

Le Cap-Breton et la Première Guerre mondiale a été créé entre 2016 et 2019 par l’équipe des expositions et par un grand nombre d’autres personnes, donateurs et partenaires de projet, en se servant de sources archivistiques pour reconstituer ces récits.

Nous souhaitons reconnaître l’insuffisance de voix de personnes autochtones et de personnes de couleur dans la présente exposition virtuelle. L’île du Cap-Breton a été colonisée par des immigrants du monde entier en quête d’un domicile, souvent à la recherche de refuge, fuyant la persécution ou la misère ou cherchant simplement des moyens de soutenir leur famille dans leur communauté d’origine. Nous reconnaissons que les dossiers archivistiques sur la colonisation et les pionniers de l’île du Cap-Breton et de l’ensemble du Canada ne correspondent pas exactement à cette incroyable histoire de voix et de récits, un grand nombre d’entre eux ayant été obligés de se cacher, de s’assimiler ou d’abandonner leur identité et leurs traditions.

Pendant la Première Guerre mondiale, si un homme autochtone s’enrôlait, non seulement il perdait son statut d’Indien des traités, il n’avait pas non plus le droit aux pensions accordées aux autres anciens combattants. Et pourtant, malgré tout, des milliers d’Autochtones se sont volontairement enrôlés pour aller se battre à la guerre. Plus de 200 sma’knisk (soldats) L’nu ou mi’kmaw de l’ensemble de la Mi’kma’ki se sont enrôlés, dont au moins 89 de la seule Nouvelle-Écosse. On présente ci-dessous les noms que l’on connaît des sma’knisk L’nu ou mi’kmaw d’Unama’ki qui se sont enrôlés et qui ont servi pendant la Première Guerre mondiale. Wela’liek sma’knisk (merci soldats), nous vous rendons hommage.

Frank William Paul (Eskasoni / Whycocomagh), William John Bernard (chemin King, né à North Sydney), Peter Googoo (chemin King, né à We’koqma’q), Frank Herney (Malikewe’j), William Herney (Malikewe’j, île Big Harbour), Lewis Isaac (chemin King), Christopher Morris (chemin King), Noël Paul (Membertou), Frank M. Paul (Red Island), Noël John Paul (Little Narrows), Lewis Toney (Little Narrows), John Julian (Eskasoni), Noël Paul (Wagmatcook), Frank Toney (île Lennox, Î.-P.-É.), Noël Cremo (We’koqma’q), Samuel Simon Nevin (We’koqma’q).

À Sydney, après le déclenchement de la guerre, un bon nombre de Noirs se sont portés volontaires pour servir et, sans ambage, on leur a dit: «Nous ne voulons pas de vous. Ceci est une guerre d’hommes blancs.» Toutefois, aux environs de 1917, l’armée canadienne avait des défis à relever. Elle avait perdu un grand nombre d’hommes en France. À ce moment-là, l’armée était prête à accueillir tout le monde. La conscription a été instaurée, et ils ont accepté les Noirs et les Blancs.

L’ancien combattant Isaac Phills, cité dans Canada’s Black Battalion, No. 2 Construction, 1916-1920 de Calvin Ruck.

Nous voulons saluer les Noirs du Cap-Breton dont nous connaissons le nom et qui ont servi dans le 2e Bataillon de construction du Corps expéditionnaire canadien, surnommé le « Bataillon noir ». Whitney Pier / Sydney : sergent-major George Frederick Alberga, Sdt John Bailey, Sdt Edward Bowers, Sdt Alexander Brammah, Sdt George Deane Brown, Sdt Leonard Walter Butcher, Sdt Lloyd Byer, Sdt John Clarke, Sdt Grandville Collymore, Sdt Garnet Wesley Cox, Sdt Joseph Dottin, sergent Matthew Nathaniel Edwards, caporal Sydney Flood, Sdt Joseph Fordingham, Sdt Henry Griffiths, Sdt Belfield Hall, Sdt Da Costa Hall, Sdt Joseph Harris, Sdt Charles Horton, Sdt Gilbert James, Sdt David King, Sdt Evan Kirton, caporal Walter Medford, Sdt Charles Miller, Sdt Thomas Montague, Sdt Edmund Nurse, Sdt Herbert Arthur O’Neil, Sdt Clement Parris, Sdt George Pilgrim, Sdt Rufus Sergeant, Sdt Charles Sheppard, Sdt Seifert Stoute, Sdt Julian Sullivan, Sdt Angus Talbot, Sdt Arden Rufus Thorne, Sdt Evans Waith, Sdt George Alfred Whelan, Sdt Nathaniel Williams, Sdt James Young. Glace Bay : Sdt Frank Bowers, Sdt Adolphus Darlington, Sdt Michæl Jackson, Sdt Ernest Tarbot, Sdt George William Tarbot. New Waterford : caporal Frederick Henry.

Nous souhaitons également saluer plusieurs anciens combattants juifs de l’île du Cap-Breton qui ont combattu dans la Première Guerre mondiale et dont nous connaissons le nom : Jacob Burnstein de Glace Bay, Hyman Lighter de Sydney, Philip Michæls de Glace Bay, Jacob Nathanson de Sydney (Whitney Pier) et Isræl Perlin de Sydney (Whitney Pier).

Lectures suggérées

Il a y de nombreuses excellentes ressources et de très bons projets qui diffusent des récits et racontent l’histoire des vies perdues et des sacrifices de la Première Guerre mondiale. L’équipe des expositions a colligé une liste d’autres lectures pour cette exposition. Veuillez prendre note qu’il ne s’agit que d’une liste sommaire et non d’une bibliographie complète.

Général

1914-1918: International Encyclopedia of the First World War”: https://encyclopedia.1914-1918-online.net/article/Introduction

Le Canada et la Première Guerre mondiale, Musée canadien de la guerre : https://www.museedelaguerre.ca/premiereguerremondiale/

Clements, Robert N. Merry Hell: The Story of the 25th (Nova Scotia Rifles) Battalion, Toronto, University of Toronto Press, Brian Douglas Tennyson, ed., 2013.

Cook, Tim. At the Sharp End: Canadians Fighting the Great War, 1914-1916, Toronto, Viking Canada, 2007.

Cook, Tim. Shock Troops: Canadians Fighting the Great War 1917–1918, Toronto, Viking Canada, 2008.

Cook, Tim. Vimy: The Battle and the Legend, Toronto, Allen Lane, 2017.

« La Première Guerre mondiale », Dictionnaire biographique du Canada, http://www.biographi.ca/fr/theme_first_world_war.html

« Dossiers du personnel de la Première Guerre mondiale », Bibliothèque et Archives Canada, http://www.bac-lac.gc.ca/fra/decouvrez/patrimoine-militaire/premiere-guerre-mondiale/dossiers-personnel/Pages/Recherche.aspx

Tennyson, Brian Douglas. Canada’s Great War, 1914-1918 : how Canada helped save the British empire and became a North American nation, New York, Rowman & Littlefield, 2014.


Tennyson, Brian Douglas. Nova Scotia at War, 1914-1919, Halifax (Nouvelle-Écosse), Nimbus Publishing, 2017.

Ruck, Calvin W. Canada’s Black Battalion: No. 2 Construction, 1916-1920, Halifax (Nouvelle-Écosse), The Society for the Protection and Preservation of Black Culture in Nova Scotia, 1986.


Le monde se souvient: https://www.lemondesesouvient.org

Infirmières militaires

Dewar, Katherine « A Surprise Encounter with German Submariners », The [Charlottetown] Guardian, le 18 février 2017. http://www.theguardian.pe.ca/community/katherine-dewar-a-surprise-encounter-with-german-submariners-112843

Gass, Clare. The War Diary of Clare Gass, 1915-1918, Montréal, McGill-Queen’s University Press, 2004.


MacDonald, Hilda, et Helen Kendall, « World War One Continues: Nursing Sisters in England and France », Cape Breton’s Magazine, numéro 34, août 1983, pages 1 à 7. http://capebretonsmagazine.com/modules/publisher/item.php?itemid=1514

Mann, Susan. Margaret Macdonald: Imperial Daughter, Montréal, McGill-Queen’s University Press, 2005.


Nicholson, Gerald W. L. Canada’s Nursing Sisters, Toronto, S. Stevens, 1975.

Prisonniers de guerre

Cadeau, Carmen. « Canadian POWs: First World War », All about Canadian History, https://cdnhistorybits.wordpress.com/2017/03/14/canadian-pows-ww1


Cadeau, Carmen. « Vimy Ridge », All about Canadian History. https://cdnhistorybits.wordpress.com/2017/04/09/why-is-vimy-ridge-important

Jones, Heather. « Prisoners of War », International Encyclopedia of the First World War. https://encyclopedia.1914-1918-online.net/article/prisoners_of_war

Morton, Desmond. Silent battle :Canadian prisoners of war in Germany, 1914-1919, Toronto, Lester, 1992.

Vance, Jonathan F. Objects of Concern: Canadian Prisoners of War Through the Twentieth Century, Vancouver, UBC Press, 2011.

Tunneliers

Barton, Peter. A Deadly Rhythm’: Military Mining in WW1, https://www.youtube.com/watch?v=tWyvCmxpQJ4

Barton, Peter. Was the Tunnellers’ Secret War the Most Barbaric of WW1?, https://www.youtube.com/watch?v=5SG2uxjotYQ

Barton, Peter, Peter Doyle et Jona Vandewalle. Beneath Flanders Fields: The Tunnellers’ War 1914-18, Montréal, McGill-Queen’s University Press, 2005. 

Pascas, Brian. « Clay-kickers of Flanders Fields: Canadian Tunnellers at Messines Ridge 1916-1917 », Canadian Military History, vol. 27, no 2 (2018), article 16. https://scholars.wlu.ca/cmh/vol27/iss2/16


Keating, Cecilia. « Mining Warfare in WW1 », CIMMagazine, (le 4 novembre 2016). http://magazine.cim.org/en/mining-lore/mining-warfare-in-wwi

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